Du Polar et de l'Histoire : le blog de Pierre Mazet

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La Malle a Gouffé.

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La disparition d’un huissier est toujours un événement. Sachant que l’huissier fait partie des professions les plus détestées depuis la nuit de temps, sa disparition suscite une sorte de curiosité malsaine. Celle de maitre Gouffé en 1889 n’a pas échappé à la règle, mais elle a acquis une notoriété sans précédent en raison du caractère rocambolesque  de la découverte de son corps. Elle a donné lieu à un véritable feuilleton judiciaire au suspens savamment entretenu par les journaux de l’époque, notamment le « Petit journal » et le « Petit parisien ». Elle marque aussi une avancée incontestable de la police scientifique, grâce aux travaux du professeur Lacassagne.

 

Une disparition inquiétante.

 

Toussaint-Augustin Gouffé est un veuf respectable de 48 ans, élevant convenablement ses trois filles. Il est assez connu sur la place de Paris, mais, au soir du 26 juillet 1889, l'huissier s'est évaporé. La dernière fois qu'il a été aperçu, c'est au café Véron, voisin de son étude, où il avait l'habitude de consommer. Après, plus rien... Alertée le 29 juillet par le beau-frère du disparu, la police parisienne mène  son enquête. Elle constate que des papiers ont été dérangés dans l'étude et le concierge du 148 affirme avoir croisé un individu suspect sortant de l'étude le soir du 26. Toutefois, il n'y a pas eu d'effraction et 14 000 francs étaient toujours présents sur un bureau. La thèse du crime crapuleux est donc fragile et, en s'intéressant de plus près à la personne et à la vie privée de l'huissier, la police s'oriente davantage vers une histoire de coeur : les recherches, notamment l'audition de son beau-frère, n'ont-elles pas révélé que Gouffé avait de nombreuses maîtresses ? Cependant, la plupart d'entre elles sont entendues et aucune piste n'aboutit. La disparition de maitre Gouffé aurait pu rejoindre le rayon des disparitions inexpliquées si une curieuse découverte n’avait été faite à Millery, petite ville des Coteaux du Lyonnais.

 

La malle sanglante.

 

Au début d’août 1889, la chaleur règne sur le petit bourg et les habitants commencent à se plaindre de l’odeur fétide qui a envahi le lieu-dit La Tour de Millery. Le cantonnier Coffy est chargé d’inspecter les alentours à la recherche de la source de la puanteur. A cent cinquante mètres de la gare, il finit par distinguer, en bordure du chemin, dans les taillis, une masse informe. Il s'en approche malgré sa répugnance et il aperçoit, horrifié, un magma de chairs décomposées enveloppé dans un sac toile. Le cantonnier tire le sac à lui à l'aide d'un trident et va chercher le garde champêtre. La police et les autorités judiciaires arrivent sur les lieux. Un médecin expert de Lyon accompagne le juge d'instruction. Les premières constatations sont faites : il s'agit du corps d'un homme attaché dans un sac. Aucun papier permettant de l'identifier n'a été trouvé. Pour en savoir davantage, le cadavre est transporté à la faculté de médecine de Lyon pour examen. A l'issue de l'autopsie, un rapport médico-légal fait état d'un sac de toile forte confectionné à la main, d'où émergent par une déchirure l'arrière d'une tête informe et une partie du tronc d'un cadavre en état de putréfaction avancée. La tête, qui occupe le fond du sac, est enveloppée dans une toile cirée noire tenue par une ficelle entourée autour. Le corps dénudé est replié sur lui même, ligoté avec de nombreux tours de corde. Le nez, les yeux et les ongles ont disparu, les cheveux et la barbe se détachent, de même que l'oreille gauche et les pieds. Les conclusions concernant l'identification sont très sommaires : il s'agit d'un homme âgé de 35 à 45 ans, de taille et de corpulence moyennes, portant barbe et moustache, apparemment mort par strangulation depuis trois ou cinq semaines. Le 17 août, le long de la route allant à Saint-Genis-Laval, à environ deux kilomètres de la découverte macabre, on trouve dans les taillis une vingtaine de débris provenant d'une malle en bois d'où émane une odeur pestilentielle, maculés de taches semblant être du sang. Le lien est rapidement établi avec le cadavre de Millery, à proximité duquel a été retrouvée une clé qui correspond parfaitement à la serrure de la malle. Du reste, cette dernière porte une étiquette de la compagnie des chemins de fer Paris-Lyon-Marseille mentionnant un départ de Paris par le train rapide n° 3 à destination de Lyon-Perrache le 27 juillet 188..., le dernier chiffre étant illisible. La certitude que le cadavre vient de Paris est ainsi établie.

 

La vie trouble de maitre Gouffé.

 

L'enquête passe forcément par une étude de la personnalité du disparu. Le commissaire Goron s'efforce de savoir si, sous le vernis de la respectabilité, certaines affaires délicates n'auraient pas pu mettre en danger Toussaint Augustin Gouffé. Or, derrière l'homme d'affaires, il découvre que se dissimule un fameux coureur de jupons. L'huissier a la réputation d'être " un Don Juan du protêt[1] et de la saisie ". Ainsi germe l'hypothèse d'un drame passionnel. Gouffé aurait été victime d'un mari jaloux ou d'un rival... Goron a fort à  faire en faisant défiler dans son bureau les maîtresses de Gouffé qu'il a pu identifier, mais qui ne lui apportent aucune piste sérieuse. Alors, pourquoi, se dit Goron, guidé par son intuition de policier chevronné, le cadavre de Lyon ne pourrait-il pas être celui de l'huissier ? Pour en avoir le coeur net, rien de plus simple que d'envoyer à  Lyon le beau-frère de Gouffé, le sieur Landry, pour identification. Accompagné par le brigadier Soudais, Louis-Marie Landry se retrouve devant le corps qui gît sur une dalle du sous-sol de la faculté de médecine de Lyon, tout juste éclairé par la lumière tremblante d'une lanterne. Rien n'est identifiable. Et rien ne permet, pour l’instant de faire le lien entre les deux affaires.  D’autant que la police lyonnaise se targue d’avoir réussi à résoudre l’énigme de Millery. Elle identifie le cadavre comme étant celui d'un nommé Daudier disparu lui aussi en juillet 1889. L'affaire de Millery ne semble donc plus avoir aucun lien avec la disparition de l'huissier de la rue Montmartre. Mais rebondissement : la victime supposée, bien vivante, se manifeste à Nice après avoir appris sa mort dans les journaux et le cocher, un pauvre alcoolique, avoue avoir tout inventé.

 

L’incroyable autopsie

 

Les enquêteurs comprennent alors que, pour identifier la victime et établir le lien pressenti entre les deux affaires, il faut se concentrer sur le cadavre : à cette époque, qui vit les débuts de la médecine légale, on décide d'autopsier à  nouveau. Ca tombe bien ! A Lyon officie le professeur Alexandre Lacassagne. Titulaire de la chaire de médecine légale à  la faculté, il se partage entre l'enseignement et l'expertise, donnant une impulsion considérable à  sa discipline. La dépouille exhumée, l'autopsie commence dans l'amphithéâtre de la faculté de médecine de Lyon le 13 novembre 1889 et va durer huit jours, en présence des autorités judiciaires et de médecins. L'autopsie révèle sans difficulté que l'on est en présence d'un homme de 50 ans environ (Gouffé en a 48) mesurant 1m77 voire 1m78 (l'état signalétique communiqué par l'autorité militaire confirme), présentant des signes physiques distinctifs identiques à ceux de l'huissier et dont les cheveux correspondent à ceux qui ont été prélevés dans le cabinet de toilette de l'huissier. Tout concorde et le légiste peut proclamer haut et fort : « Messieurs, je vous annonce que la succession de maître Gouffé est ouverte ! ». La cause de la mort est elle aussi déterminée : étranglement à la main.

 

Une enquête aux multiples rebondissements.

 

De retour à Paris, Goron se remet rapidement au travail. Il a deux indices pour identifier le ou les coupables : la malle et le témoignage du  concierge qui a croisé sur son chemin, au soir de ce 26 juillet, un individu qui n'a pu lui expliquer autrement qu'en bredouillant sa présence sur les lieux. Pour en apprendre davantage, Goron fait fabriquer une malle identique par un artisan et la fait exposer à Paris tout comme la malle authentique que les autorités lyonnaises avaient fait reconstituer, avec appel à témoins. Parmi la multitude de curieux venus voir la fameuse malle dont toute la presse parlait, un sellier indique qu'il s'agissait d'un modèle fabriqué et vendu uniquement en Angleterre. Ce détail est recoupé avec une autre information, selon laquelle l'huissier a dîné peu de temps avant avec un nommé Eyraud qui a payé la note en monnaie anglaise. Goron a aussi reçu le courrier d'un ressortissant français demeurant à Londres, affirmant que les Labordère, un couple de français logeant chez une de ses connaissances, a fait l'acquisition d'une malle identique. Goron se rend alors aussitôt en Angleterre, pour rendre visite à la logeuse, laquelle donne l'identité des deux individus : l'homme s'appelle Michel Eyraud et sa compagne répond au nom de Gabrielle Bompard. Ces noms n'étaient pas inconnus puisque la police avait été informée, dans le cadre de l'enquête sur la disparition de l'huissier, que ce dernier avait été vu en leur compagnie le 25 juillet dans un café des Grands Boulevards. Eyraud était un escroc notoire aussi connu pour violence conjugale ; sa compagne était une jeune femme aux moeurs légères. Ils n'avaient pas été revus depuis le 27. Le coup de théâtre se produit le 22 janvier 1890." Vous êtes attendu chez le préfet de police. " A ces mots, l'adjoint du chef de la Sûreté, l'inspecteur Jaume, se précipite. A vrai dire, il n'en revient pas. Dans son bureau, le préfet lui présente une petite femme, très menue, toute de noir vêtue, dont le regard est particulièrement vif. " Je vous présente Gabrielle Bompard ", déclare le préfet, laquelle a décidé de se constituer prisonnière et de tout raconter. Elle se montre d'une intarissable prolixité, mettant un point d'honneur, au fil des auditions puis des reconstitutions, à  charger son amant et à  fournir le moindre détail. Pour tuer Gouffé, le couple diabolique a conçu un plan assez compliqué afin de faire main basse sur l'argent de l'étude : un appartement a été loué, à  Paris, rue Tronson-du-Coudray ; Eyraud a misé sur le charme de Gabrielle pour l'y attirer. Gouffé, ravi à  l'idée d'une nouvelle aventure, ne s'est pas fait prier. L'huissier, inévitablement envoûté et enclin à se livrer aux caprices de sa conquête, se laisse volontiers entraîner sur le divan et passer autour du cou la cordelette qui fermait le peignoir de la belle, sans se douter un instant qu'elle était reliée à une corde passant par une poulie fixée au plafond et dont l'autre extrémité allait être tirée par Eyraud, dissimulé derrière des rideaux. Le mécanisme fonctionne mais l'huissier résiste. Eyraud, paniqué, sort de sa cachette, bondit sur Gouffé et l'étrangle de ses mains. Sans émotion apparente, le couple finit de dénuder sa victime pour loger son corps dans une malle que Michel Eyraud a achetée à  Londres. Les apprentis criminels vont pourtant faire la preuve de leur stupidité. Car, pour une affaire à priori si méthodiquement menée, le bénéfice s'avère nul : Gouffé n'a pas d'argent sur lui. En revanche, il a les clés de son étude. Eyraud s'y rend. C'est lui que le concierge de la rue Montmartre a croisé au soir du 26 juillet. Mais dans la pénombre de l'étude et sa précipitation, l'assassin n'a pas su mettre la main sur les 14 000 F qui sont à  sa portée, sur un bureau. Pire, en quittant l'appartement de la rue Tronson-du-Coudray, Eyraud se trompe de chapeau et part avec celui de l'huissier ! La suite est encore plus extravagante.

Ces amateurs ne tardent pas à  paniquer et ils ne pensent plus qu'à  fuir : par le train avec leur malle et le cadavre dedans. C'est ainsi qu'ils arrivent à  Lyon, couchent à  l'hôtel de Toulouse, cours du Midi, avec leur bagage qui devient de plus en plus encombrant. Il fait très chaud en cet été 1889. Finalement, le lendemain, Michel Eyraud et Gabrielle Bompard décident de se débarrasser de la malle et de son contenu, au hasard d'un chemin, du côté de Millery. Après ? Une folle équipée les conduit jusqu'aux Amériques. Gabrielle y fait la conquête d'un richissime et crédule Américain, plumé par le couple. C'est pourtant lui qui, arrachant sur l'oreiller des confidences à  sa maîtresse, la convainc de rentrer à  Paris et de se constituer prisonnière. Après tout, Gabrielle n'aurait-t-elle pas intérêt à  délaisser cette brute d'Eyraud et à  forger en France sa propre défense ? A ce jeu, elle se va montrer redoutable.

De son côté, Eyraud resté aux Etats-Unis et enragé par le départ de sa compagne et complice, est bien décidé à ne pas porter le chapeau. De New-York où il se trouve en janvier 1890, il écrit au commissaire Goron, niant avoir assassiné l'huissier dont le meurtre a, dit-il, été imaginé et perpétré par Gabrielle et un de ses amants. Pourchassé par les policiers français partis sur sa piste et le suivant grâce aux lettres qu'il envoie, il gagne le Canada, la Floride, le Mexique puis Cuba où il est finalement reconnu grâce à un signalement précis et arrêté par la police locale à la demande du consulat français. Malgré deux tentatives de suicide, il est ramené en bateau - dans une cage gardée de jour comme de nuit - jusqu'à Saint-Nazaire et, de là, à Paris.

 

Gabrielle conduit le bal.

 

Progressivement, ce que l'on appelle désormais " l'affaire de la malle sanglante " est devenue dans la presse un véritable feuilleton. De L'Illustration au très austère quotidien Le Temps, des colonnes entières paraissent chaque semaine sur le sujet. Gabrielle se révèle une extraordinaire actrice doublée d'une mythomane. Lors d'un déplacement à  Lyon, on frôle l'émeute. Voyageant en première classe, " la Bompard ", à  chaque halte en gare, fait un tabac. A Tonnerre, elle rit aux éclats devant tant de succès alors que toute une foule est agglutinée autour du train. A Mâcon, elle tire la langue à  ceux qui la conspuent, ce qui ne l'empêche pas d'avaler goulûment, au buffet de la gare, un " potage de vermicelles, un poulet cresson et une tarte aux fruits ", tout en s'émerveillant de la neige qui tombe à  gros flocons. Arrivée à  Lyon, le spectacle continue. " Ah ! j'en ai du succès. Y'en a du peuple ! Y'en aurait pas tant pour la reine d'Angleterre ! »

 

Un procès fou.

 

Après la clôture de l'instruction, le procès devant la cour d'assises de la Seine s'ouvre le 16 décembre 1890. Les chefs d'accusation sont les suivants : Pour Michel Eyraud et Gabrielle Bompard, homicide volontaire avec préméditation, guet-apens, accompagné de vol ; vol de nuit par deux ou plusieurs personnes, dans une maison habitée. Pour Eyraud seul, tentative de soustraction frauduleuse de nuit, dans une maison habitée. Une figure va émerger des débats : celle de la Bompard. Son étrange personnalité n'a cessé d'alimenter depuis des semaines des articles de presse. Son avocat, maître Henri-Robert, en profite pour accréditer une thèse assez inattendue : sa cliente a été la complice involontaire d'Eyraud. Ne l'a-t-il pas hypnotisée ? En cette fin du XIXe siècle, l’hypnose est, dans les salons, un thème de discussions passionnées et infinies. Il en va de même aux audiences de la cour d'assises.

Le Tout-Paris est, bien entendu, venu voir de près les assassins de l'huissier Gouffé, mais le public a droit, en prime, à  une effarante bataille d'experts. La défense de Gabrielle Bompard soutient qu'elle se trouvait dans un état d'inconscience totale lorsqu'elle a placé la corde autour du cou de Gouffé. On sollicite Charcot, de la Salpetrière. Celui-ci refuse de venir à  la barre mais ses partisans affrontent les représentants de l'école de Nancy, qui déclarent que Gabrielle Bompard, dont ils rappellent la fragilité due à  une enfance chaotique, a bien pu obéir à  la suggestion, à  des " impulsions étrangères ".

Le verdict tombe le 20 décembre : Eyraud est condamné à mort et sa complice, qui a bénéficié de circonstances atténuantes et du bénéfice du doute sur sa participation à l'homicide, écope de vingt années de travaux forcés ; un franc de dommages-intérêts est alloué à la partie civile. Eyraud, transféré à la prison de la Grande-Roquette en attendant son exécution, est guillotiné le 3 février 1891 à 7h15, en dépit d'un pourvoi en cassation et d'un recours en grâce signé par les douze jurés. Sa dépouille est dans un premier temps enterrée au cimetière d'Ivry-Nouveau, puis transférée au cimetière du Père-Lachaise, pour être inhumée anonymement dans le caveau familial. 

« La Bompard » est incarcérée à la prison de femmes de Nanterre puis à la centrale de Clermont. Après avoir bénéficié de plusieurs réductions de peine pour bonne conduite, elle sera graciée en 1903. Elle se produira dans un cabaret et mourra dans l'oubli de tous en 1923.

 

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Pour en savoir plus :

 

FOUQUIER (Armand), Causes célèbres de tous les peuples. Les assassins de Gouffé (Michel Eyraud et Gabrielle Bompard, 1889-1890), Paris, Lebrun, 1891.

 

GRANDPRE (Jules de), La malle sanglante. Assassinat de l'huissier Gouffé. Affaire Eyraud-Bompard, Paris, Fayard, 1890.

 

GUIMBAIL (Henri), Étude médico-légale sur Gabrielle Bompard, Clermont, Daix frères, 1891.

 

JAUME (Paul), L'affaire Gouffé, Paris, Ollendorf, 1909.

 

LACASSAGNE (Alexandre), L'affaire Gouffé, Lyon, Stork et Paris, Masson, 1891.

 

L'affaire Gouffé. Révélations complètes de Gabrielle Bompard, Paris, L. Baudot, 1890.

 

DARMON (Pierre), La Malle à Gouffé : le guet-apens de la Madeleine : récit, Paris, Denoël, 1988.

 

L'AULNAYE (Remy de), Les confessions secrètes de Gabrielle Bompard, avec son portrait, Lille, Hayard, 1890.

 

LOCARD (Edmond), La malle sanglante de Millery, Paris, Gallimard, 1934.

 

MAYEN (Maurice), La malle à Gouffé, Collection Chronique judiciaire, Ed. Astéria, 1949.

Procès Eyraud-Bompard, tiré du compte rendu "in extenso" de la "Gazette des tribunaux", Paris, Strauss, 1890. 

 

ROBERT (Henri), Cour d'assises de la Seine. Affaire Gouffé. Plaidoirie de Me Henri Robert pour Gabrielle Bompard (20 décembre 1890), Paris, Muzard et fils, 1891.



[1] Le protêt est l'acte par lequel un huissier de justice constate qu'un effet de commerce, présenté à l'échéance, n'a pas été payé ou qu'une lettre de change, présentée à l'acceptation, n'a pas été acceptée.



30/04/2023
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