Du Polar et de l'Histoire : le blog de Pierre Mazet

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Les Meurtres peu conventionnels


Meurtre peu conventionnel Gare de Lyon

Il n’était pas loin de 23 heures quand Léon obtint l’autorisation de venir laisser mourir sa BB9200 contre le heurtoir du quai n°15. La gare était quasiment déserte, une lueur blafarde éclairait vaguement la plate-forme. Un dimanche ordinaire les voyageurs n’étaient guère nombreux, alors un dimanche de putsch ! Avant de quitter Perrache, il était passé au bureau syndical, histoire de recueillir les derniers échos des évènements d’Alger. Les généraux semblaient tenir la ville. Les “Algériens français”, gavés de promesses et de déception, semblaient prêts à suivre ce petit groupe de factieux. Le petit monde politique parisien s’agitait dans tous les sens. Usant largement du transistor, le pouvoir gaulliste manipulait avec maestria la droite et la gauche. L’Algérie rendait fou.
Sa motrice était presque à l’arrêt lorsqu’il aperçut le visage poupin de l’inspecteur Dubreuil. Il se demandait bien ce que pouvait lui vouloir ce futur as de la Crim. La machine s’immobilisait lorsque le coup de feu éclata. Il vit Paul s’effondrer sur le béton.

 

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10/10/2016
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Meurtre peu conventionnel à Tououse

Il restait 2400 km pour atteindre Rio, lorsque La Croix du Sud, le Latécoère de Jean Mermoz, est devenu silencieux après deux décollages de l’aéroport de Dakar, suite à la défaillance d’une pièce de moteur. Avec Mermoz, le courrier était rarement en retard et pourtant, en début de soirée, il fallut admettre l’impensable : le Grand ne reviendrait plus. Son “Laté” ne donnait plus signe de vie.
Le commissaire Rörbach, tout juste débarqué sur Toulouse de son Alsace natale, apprend la nouvelle avec la même stupéfaction que tout le milieu aéronautique.
Très vite, des messages laconiques lui parviennent : “Mermoz est mort, qui l’a tué ?”.
Après avoir reçu l’aval du procureur pour enquêter sur cette piste sensible, le commissaire débute un fastidieux travail d’investigation qui le mènera vers un dénouement inattendu…

 

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10/10/2016
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Meurtre peu conventionnel à Saint-Etienne

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Par un matin de mars 1936, Christo pédale dans les rues de Saint-Etienne. Il ne faut pas qu'il rate la descente de la cage qui le précipitera, comme tous les matins, dans les rudes profondeurs des mines stéphanoises. Aujourd'hui pourtant il sera en retard, pour cause de cadavre en travers de la chaussée.
Saint-Etienne se réveille avec un mort anonyme dans les bras. Jérôme Rivet, riche rubanier et notable de Lyon, usé à la pratique commerciale autour de la soie, des fils et des rubans, n'est plus de ce monde. L'affaire se complique rapidement alors même que la mairie est acquise depuis peu au Front Populaire et que de nouvelles élections approchent. Redon et Grimard, sous la férule du commissaire Marin, avancent alors timidement sur la piste Christo. N'est-il pas le dernier à avoir approché l'homme, et après tout, n'est-ce pas une nécessité que de trouver un coupable avant la prochaine joute politique ?

 

 

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10/10/2016
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Meurtre peu conventionnel à Saint-Mihiel

 

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Meurtre peu conventionnel à Saint-Mihiel

 

 

-       Hé Laplume ! Tu as lu les Nouvelles de la Meuse 

Comme d’habitude, mon cher rédacteur en chef me laisse juste le temps de m’installer à mon bureau. Depuis la perte de mon bras droit, c’est une opération qui me demande un peu plus de temps.

- Non 

- Allez, dépêche toi, il y a de la matière. 

Je remets à plus tard mes exercices d’écriture de la main gauche et me plonge dans la lecture de ces -  Nouvelles - . Comme lui, je souhaite qu’il y ait de la matière, car la vie d’un journal en période de guerre n’est pas une sinécure. Si l’on veut continuer de paraître, il faut éviter tout ce qui pourrait fâcher nos gouvernants. Depuis 1914, pour poursuivre sa vie, -  « L’homme enchaîné »  a dû louvoyer pour éviter les ciseaux d’Anastasie.

Avant-guerre, j’étais chroniqueur judiciaire à -  L’homme libre - . J’ai suivi tous les grands procès, en particulier celui de Mme Caillaux. Quand la guerre est arrivée, j’ai dû comme tant d’autres endosser l’uniforme. La rencontre d’un obus, sur le champ de bataille de la Somme, m’ayant privé du bras droit, j’ai été libéré de l’enfer et ramené au journal. J’avais quitté «  L’homme libre », je retrouvais « L’homme enchaîné » [1].

La vie du journal a bien changé, les chroniques judiciaires n’occupent plus leur place d’antan. Nos lecteurs sont plus friands de récit de batailles, auxquels pourtant ils ne croient guère, que de compte-rendu de procès. Néanmoins, nous sommes à l’affût du moindre fait divers propre à  tenir en haleine nos lecteurs.

Voilà pourquoi le petit article des « Nouvelles de la Meuse » intrigue tant notre rédacteur en chef.

 



[1] Au début de la guerre, Clemenceau rebaptisa son journal -  L’homme enchaîné - 


09/10/2016
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Meurtre peu conventionnel à Billom

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Mes mains tremblaient. Pour la première fois, j’allais lire ce que personne n’avait lu. Enfin j’avais probablement découvert un manuscrit inédit. Moi, le modeste artisan de l’histoire, le laboureure infatiguable des registres paroissiaux et autres sources de l’histoire locale, j’éprouvais la fabuleuse sensation du découvreur, comme aurait dit le regretté Georges Duby, le « plaisir de la défloration ». Jusqu’à ce jour, j’avais été condamné aux documents de seconde main et voilà que le hasard m’offrait « L’histoire authentique et secrète de la chute du tyran ». Ce manuscrit avait atterri dans mes mains par des voies détournées. Il était l’oeuvre d’un médecin billomois, Yves Advinent. Sa rédaction avait été achevée le 22 may 1804. Je n’avais pas de doute sur l’authenticité du personnage puisque je l’avais maintes fois rencontré au cours de mes recherches. Je passais deux jours à le déchiffrer. Au bout de ce voyage, j’ai compris que je ne pouvais conserver égoïstement cette fabuleuse histoire. Voici donc cher lecteur les terribles secrets que ce document recèlent sur la « grande » et « petite » histoire. Je n’ai pas modifié la trame du récit. Je me suis contenté de la rendre audible par les lecteurs d’aujourd’hui et d’éclairer les événements avec ce que l’histoire nous a appris.

Les acteurs réels ou imaginaires sont tous ici. La narration peut commencer, chacun pourra y démêler le vrai du faux, peut être était-ce là le souhait de notre bon docteur.

 

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09/10/2016
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